Concert Franz Schubert
Samedi 23 novembre 2024 à 18h
Sonate Arpeggione pour violoncelle et piano
Trio pour piano et cordes n°2
Boissettes en Scène convie un trio de grands musiciens pour rendre hommage à Franz Schubert le samedi 23 novembre à 18h. À travers la Sonate Arpeggione et le Trio pour piano et cordes n°2, Guillaume Chilemme (violon), Thomas Duran (violoncelle) et Nicolas Mallarte (piano) exploreront les facettes poétiques, joyeuses, mélancoliques et passionnées du compositeur, dans le cadre chaleureux et intimiste de Boissettes en Scène.
La Sonate Arpeggione pour violoncelle et piano est une pièce unique en son genre, écrite par Schubert en 1824, la même année que son célèbre Quatuor à cordes n°14 « La Jeune Fille et la Mort ». Elle est originellement conçue pour l'arpeggione, un instrument hybride entre la guitare et le violoncelle, appelé aussi « guitare d’amour », très en vogue au XIXe siècle puis tombé en désuétude. C’est ainsi que la sonate est aujourd'hui souvent interprétée au violoncelle, permettant à l’instrument d'exprimer toute la gamme émotionnelle de cette composition ancrée dans le romantisme allemand.
La sonate suit la structure classique en trois mouvements :
• Allegro moderato
• Adagio
• Allegretto
Composé en 1827, un an avant la mort de Schubert, le Trio pour piano et cordes n°2 est souvent considéré comme l'une de ses œuvres les plus magistrales. Ce trio, initialement écrit pour une commande, dépasse les attentes de l’époque par sa richesse harmonique et sa puissance expressive. La beauté de cette composition réside dans la fluidité des thèmes et dans la capacité du compositeur à créer des paysages sonores vastes et évocateurs.
Le Trio se décompose en quatre mouvements :
• Allegro
• Andante con moto
• Scherzo : Allegro moderato
• Allegro moderato
L’Andante con moto, en particulier, est un des passages les plus célèbres de l'œuvre, connu pour son thème lancinant et intense. Cette partie du trio a même été utilisée dans plusieurs films, comme Barry Lyndon de Stanley Kubrick, témoignant de son pouvoir d’évocation. Avec ce trio, Schubert nous transporte dans un univers riche en contrastes, passant de la lumière à l'ombre, de la paix à la tourmente. C’est une œuvre puissante qui dévoile toute l’ampleur de la sensibilité schubertienne.
