Lysandre Donoso, Bandonéon
Michel Berrier, Violon
Cédric Lorel, Piano
Eric Chalan, Contrebasse
Vous pouvez acheter leur album et les suivre sur leur site :
« Double A », Alfred Arnold : pour tous les passionnés de tango et de son instrument-roi, le bandonéon, ce nom fascine tout autant que celui de Steinway dans le monde du piano, ou Stradivarius pour les amoureux du violon. Comment imaginer un instrument pouvant mieux exprimer la passion, la fougue, la sensualité tout autant que la déchirante nostalgie propre à cette musique ? Naturellement, les compositeurs bandonéonistes figurent en bonne place dans ce programme : Julian Plaza, Annibal Troilo et bien sûr Astor Piazzolla, sans doute le plus emblématique et novateur. Mais chaque instrument sait prendre la parole quand il le faut et jouer les premiers rôles, à commencer par le piano si personnel et inventif d’Horacio Salgan, immense pianiste salué comme l’un des plus importants musiciens de Nuevo Tango. Et si, pour reprendre une citation bien connue, « le tango est une pensée triste qui se danse », il arrive également qu’elle se chante – de préférence par des voix légendaires ( Carlos Gardel, Robert Goyeneche…) qui revient ici au travers d’arrangements qui en préservent toute la richesse. Fermez les yeux et laissez courir votre imagination…c’est à un voyage vers une époque déjà lointaine et pourtant encore tellement vivante que vous convie le Quatuor Caliente, pour retrouver un peu de l’âge d’or d’une musique, d’un instrument, et d’une ville, cette Buenos Aires mythique où tant d’artistes irremplaçables ont vécu, créé, aimé, dérangé parfois, bouleversé souvent…avant que Paris, l’Europe puis le monde entier de s’enflamment à leur tour.